EXPOSITION – PODADA
GUILLERMO FORCHINO
SCULPTURES
7 et 8 octobre 2023
de 14h à 19h
Vernissage le samedi 7 à partir de 18h
avec une visite guidée en présence de l’artiste.
Nous sommes heureux de vous inviter à l’exposition du sculpteur argentin Guillermo Forchino, qui aura lieu du 7 au 8 octobre 2023 au TAC, lors des Journées Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes.
Guillermo Forchino est un sculpteur argentin né à Rosario, résidant et travaillant à Paris.
Diplômé de l’École des Beaux-arts de l’Université nationale de Rosario, il a étudié la conservation et la restauration d’œuvres d’art à l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne.
Après ses études en France, il regagne l’Argentine où il organise le premier département de restauration du Musée des Beaux-arts Juan B. Castagnino de la ville de Rosario.
Installé définitivement à Paris, il crée, de 1985 à 2002, une série de personnages-objets renvoyant au monde des hôpitaux psychiatriques et des maisons de retraite. Ces œuvres, présentées dans différentes expositions intitulées « Desafinados » (“Les Désaccordés”), s’articulent autour de notions qui révèlent la fragilité de la condition humaine.
En parallèle, à partir des années 1990, il réalise des sculptures en résine polyuréthane dans un style évoquant la bande dessinée, où l’humour et l’ironie sont évidents. Ces œuvres sont éditées et distribuées à l’international.
En 2016, le Centre culturel Roberto Fontanarrosa de Rosario présente une rétrospective de ses œuvres « Comics », sous l’égide de l’Institut français et de l’Alliance française de Rosario.
Un an plus tard, l’exposition intitulée « La mirada negada » (“Le regard dénié”) aborde des thèmes tels que la solitude, la vieillesse, la maladie – et plus particulièrement l’acharnement thérapeutique avec l’installation Basta.
Il s’attaque ensuite à des sujets environnementaux, comme le dérèglement climatique et la pollution causée par les déchets industriels ou les monceaux de plastique déversés dans les océans, qui détruisent inexorablement notre milieu naturel.
C’est ainsi que naît la série « Me ne frego », dont les œuvres expriment l’indifférence absurde de l’homme contemporain face à la crise climatique actuelle, dans une nette dichotomie entre la gravité de la situation et l’humour ironique de sa représentation.